AUTEUR : Adrien TOMAS ; ÉDITEUR : Rageot, 2019 ; PRIX (éditeur) : 17.00 € (Grand format)

CE QUE J’EN RÉSUME : L’histoire se déroule à Celumbre. C’est un état dirigé par l’impératrice Sarenziah secondée par Vezzir, le haut ésotéricien. Grise Oolonga est une étudiante mécanicienne qui étudie en quatrième année à l’Académie des Sciences occultes et Mécaniques de Celumbre. C’est une étudiante brillante, solitaire qui n’a pas de bon rapport avec les étudiants mages qui partagent les locaux et les professeurs dans cette Académie et en particulier avec un apprenti mage : Cyrus Vorocle. Toutefois, un soir ces deux élèves vont être enlevés par quatre commanditaires. Ils réussissent à leur échapper mais pour ne pas retomber dans leurs filets, ils doivent s’allier avec la pire engeance que connaît Celumbre… Comment vont-ils sortir de cette situation ? Devenir voleurs ou retomber entre les mains de ces personnes qui leur veulent du mal sans en comprendre la raison… Comment prévenir leur famille tout en restant cachés ??

CE QUE J’EN DIS : Un bon roman haletant, un page turner comme on les aime… On mêle les personnages par leur conditions sociales, physiques, leur couleur de peau, leur langage et même leur origine historique… Tout est mixité : on mélange la mécanique avec la magie donc le caractère magique et technique… Ce curieux mélange donne un rendu intéressant, humoristique et riche parce que l’on a de bons échanges entre personnages aux caractères psychologiques très différents ou bien trempés couplés par des actions crédibles… Bon on a tout de même un vrai, grand méchant mais même lui, il a agit par intérêt affectif (même si le pouvoir lui est monté à la tête) Je ne vais pas trop en dire mais j’aime bien la conclusion au récit qui précise que la fin n’est pas si facile, les mentalités sont longues à changer… Une suite à cette histoire ne me déplairait pas… Quant au rapport entre Grise et Cyrus, ils forment un couple crédible dans leur différence et surtout dans leur ressemblance et par leur chamailleries qui sans elles feraient un couple bien fade…

CE QUE J’EN CONSEILLE : A partir du collège dès la cinquième ; pour lecteurs dont 473 pages ne font pas peur